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La Trilogie initiatique est une Grande Initiation en trois actes

(Crête, Bugarach et Ibiza) 

 

 

 

 

 

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Expérience du Samadhi

 

Une seconde naissance en quelque sorte ?

 

Oui sans doute. La nuit qui suit mon retour, je vois dans un rêve ma compagne en blanc et noir, allongée à mes côtés. Le blanc est d’un lumineux très intense; le noir semble n’être que l’ombre de ce blanc. J’ouvre les yeux. Elle est allongée à mes côtés, immobile. À cet instant je vois la mort. Je me dis: « elle est morte ! » Je m’approche, terrifié, m’apprêtant à toucher du marbre. Et là, soulagement ! Elle vit toujours. Je suis à la fois pétrifié et rassuré. Cela semblait si fantastiquement vrai !

Non sans mal, je me rendors. Une autre vision surgit alors non pas au sujet de ma compagne cette fois, mais de mon fils ! Je le vois venir à moi tenant ses membres, ses organes déchirés et me dire: « Papa, reconstruis-moi ! »

Au petit matin, je suis décomposé et résigné. Encore sous le choc de ces cauchemars, c’est ainsi que je les nomme à ce moment-là, je me résigne à mourir.

 

Pourquoi vouloir mourir ?

 

Je ne le sais pas. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je suis dans un état psychique que je ne connais pas.

 

Comment est-ce que cela se traduit ?

 

Je suis dans une hypersensibilité extrême. Je meurs. Je suis mort.

Et comme je suis mort, je suis. Je me sens comme un tout petit oiseau extrêmement fragile.

 

Est-ce que vous avez peur à cet instant ?

 

Tout est différent. Tout commence avec le choc de la mort. À partir de ce jour et jusqu’au neuvième après mon retour en Ariège, je vais traverser des états de conscience particuliers.

 

Vous en souvenez-vous encore aujourd’hui ?

 

Parfaitement. Le second jour fut très éprouvant. Conscient que je traversais une tempête, j’étais pétrifié. Afin de garder un semblant de contrôle, je me concentre sur le souffle. Celui-ci devient alors révélateur. Il est source de vie. Il est la vie elle-même. Dès ce jour, je ne suis plus capable de respirer inconsciemment. Je me sens descendre à des profondeurs vertigineuses. De ce souffle pacifiant va naître la pyramide. Je suis au centre d’une pyramide et l’axe de celle-ci passe exactement par l’axe de ma colonne vertébrale.

 

Est-ce que cette sensation est permanente ?

 

Oui. Elle ne me quitte plus. Comme ne me quitte plus la peur.

Tout cela est extrêmement dangereux. Un pas de travers et c’est le précipice ! La mort est là et ne me quitte pas une seconde. Je n’ai plus le choix ! Je suis obligé d’être axé. Je me tiens parfaitement droit. Tout est grave. D’une gravité dont on n’a pas idée. Je suis enveloppé d’une pyramide de cristal ce qui signifie que je me trouve dans un équilibre parfait. Je sens tout ce qui m’entoure. Je suis totalement connecté. Il y a un lien magique avec les arbres et les oiseaux. Les arbres sont avec moi, je peux communiquer avec eux. En leur compagnie je suis en état de joie. Je leur parle et les embrasse. Mes mains ne sont plus les mêmes. Je suis capable de ressentir tout ce que je touche. À partir du troisième jour, les oiseaux s’approchent de moi. Même les corbeaux viennent et se posent près de moi sur le bord de la fenêtre. Les rapaces m’accompagnent durant mes promenades.

 

Comment cet état se traduit-il dans vos rapports avec les humains ?

 

Ne montent à la maison que des amis ou des personnes liées à mon travail d’astrologue. À ceux-là, je suis en mesure de transmettre un enseignement.

 

La parole est facile ?

 

Totalement. Dès le troisième jour, j’en ai la maîtrise. J’apprendrais plus tard que cette maîtrise est celle de la troisième initiation.

 

Vous n’avez pas encore lu les livres d’Alice Bailey ?

 

Je n’ai pas encore lu les livres traitant des initiations. Ruperti m’a conseillé de lire «  Le triptyque astrologique » de Dane Rudhyar, et c’est ce livre-là qui m’accompagne durant ces jours d’éveil. Ce livre me donne le vocabulaire de ce qui est en train de m’arriver. Dans ce livre, il m’apprend que chaque planète est une station d’évolution vers l’étoile que nous sommes. C’est un chemin illuminé. Au moment où je lis la troisième partie du livre, la Route Illuminée, et notamment la sixième étape, la Réincorporation, je réalise que c’est précisément ce que je suis en train de vivre. Je sens que pour la première fois, je rentre véritablement dans mon corps. Je sens l’Être dans le Corps et je vis la fusion des deux. Le corps devient être. On parle d’ipséité, un état d’équilibre parfait. On se retrouve sur le plan bouddhique. Les plans physique, astral et mental sont englobés dans le plan bouddhique  ou plan christique. Tout est soudain maîtrisé par ce plan. Il n’y a plus de contrôle.

 

Que se serait-il passé si vous n’aviez pas lu ce livre à ce moment ?

 

Simplement que je n’aurai pas intellectualisé ce que je vivais au moment précis ou je le vivais. Il m’aurait fallu certainement un peu plus de temps pour intégrer cela et devenir capable de le formuler en mots.

 

Peut-on dire selon vous que ce livre influençait votre état psychique ?

 

Non, absolument pas. Il était au contraire le reflet intellectualisé de ces états.

 

Parallèlement, comment se déroulaient vos journées ?

 

Tout est vécu différemment. J’étais incapable de faire certaines choses. Impossible par exemple de me servir de la tronçonneuse pour faire du bois. Je reprends la scie. Je m’arrêtais devant une pièce de bois pour l’admirer. Je changeais de rythme.

Sur le moment je me disais: « mais qu’est-ce que je vais faire de ça?  Je ne suis plus le même. Que vais-je devenir ? » Mes journées étaient ponctuées de méditations. Moi qui ne méditais jamais ! Krishnamurti disait qu’il ne fallait pas méditer, alors je ne faisais rien. Jusqu’à ce jour et depuis une douzaine d’années, j’étais disciple de Krishnamurti. Je me nourrissais de ses livres. Durant ces jours je sais que la graine qu’a semée Krishnamurti est en train de fleurir. Le contrôle des émotions se fait par le souffle. Le souffle est essentiel. Au bout d’une semaine, le contrôle est presque parfait, mais tend à redescendre quand la nourriture est trop abondante.

 

Trop riche ?

 

Non, trop abondante. J’avais besoin d’une toute petite quantité de nourriture et quand cette quantité était dépassée, le niveau de conscience redescendait. Une seule cuillère de trop et je retombais pour un moment à un niveau plus grossier. J’écris à ce moment ces mots: «  Ma joie est profonde, mais fluctuante en fonction de mon énergie corporelle. Il est donc essentiel de préserver l’énergie dans sa totalité, c’est elle qui crée l’attention nécessaire à l’équilibre parfait. » Plus loin, m’adressant à ma compagne, je dis: « Pour être dans Neptune qui est ta nature véritable, il suffit de le vouloir intensément, …lorsque l’énergie n’est pas suffisante, ne pas écouter le mental qui tourne en rond dans l’énergie faible du doute qu’il affectionne particulièrement. Il suffit d’agir consciemment jusqu’à retrouver la plénitude dans l’acte juste, parfait, simple et profond. »

Je ressens le rythme très lent de la nature. Je pense à ce moment qu’il me faudra pratiquer le taï-chi-chuan. Parfois je me sens attiré vers les hauteurs de la montagne derrière la maison. J’y médite et un jour m’apparaît le Bouddha. Tout ce que je vis revêt une couleur extraordinaire. L’atmosphère de la maison change, se charge d’énergie.

 

Durant cette période, est-ce que vous recherchez quelque chose ?

 

Je ne recherche absolument rien.

 

Que se passe-t-il ensuite ?

 

Je peux vous lire ce que j’ai noté au neuvième jour précédant la vision: « Uranus est totalement présent dans l’écoute et le respect de chaque être; il se révèle dans la relation harmonieuse avec l’autre. Dans l’action, dans l’attention, dans la méditation, il est intensément présent, mais semble s’échapper dans la communication verbale et crée ainsi de l’inertie et une perte d’énergie. Les moments les plus intenses sont toujours vécus seul avec soi-même. Le besoin de partager est un réel problème. »

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